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D’habitude, les choses se passent comme suit : vous êtes assis dans la salle et l’orchestre est sur scène. C’est déjà merveilleux. Mais au CLUB Surround, c’est un peu différent. ----- Vous êtes assis sur scène, au beau milieu de l’orchestre. Votre corps vibre avec les instruments, et vous vivez le rythme et la mélodie comme jamais auparavant, tout en suivant les indications du chef d’orchestre à quelques mètres de vous. Vous ressentez vraiment la musique de l’intérieur. Une expérience unique, assurément. Club Surround vous tend les bras, vous emporte dans une expérience classique comme aucune autre.

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De santé très fragile, Lili, la jeune sœur de Nadia Boulanger, est décédée à seulement 24 ans. Elle est toutefois parvenue à se faire une solide réputation de compositrice. En 1913, elle a été la toute première femme à remporter le prestigieux Prix de Rome. D’un Matin de printemps est une petite pièce ludique pleine de fraîcheur composée en 1917. Camille Saint-Saëns a composé son Deuxième Concerto pour piano en trois semaines à peine sur une demande de Anton Rubinstein, qui désirait diriger un concert à Paris. La création, lors de laquelle Saint-Saëns a joué lui-même la partie au piano, a toutefois été un magistral fiasco car le Français, tout à l’écriture du concerto, n’avait pas eu assez de temps pour l’étudier. Ce concerto est considéré rétrospectivement comme le plus réussi des cinq concertos composés par Saint-Saëns. Il est aujourd’hui exécuté par l’éblouissant pianiste français Bertrand Chamayou, qui l’a enregistré sur CD en 2018 avec l'Orchestre National de France. Le compositeur suisse Richard Dubugnon – étoile montante de la musique classique contemporaine – est parfois surnommé « le fils de Ravel et de Prokofiev ». Son style lyrique et ses orchestrations très colorées mêlent de manière sublime des influences françaises et russes. Les Arcanes Symphoniques sont un cycle de courtes pièces qui trouvent leur inspiration dans les symboles ésotériques d’un jeu de tarot. Le Belgian National Orchestra interprétera assurément aussi brillamment la musique orchestrale très colorée de Der Rosenkavalier de Richard Strauss. L'action de cet opéra se déroule à Vienne, vers 1740. Malgré l’anachronisme de faire entendre une valse viennoise à cette époque, puisque cette danse n’a vu le jour qu’au début du XIXe siècle, Richard Strauss a placé toute une série de musiques de valses dans le deuxième et troisième acte de Der Rosenkavalier. Si les critiques n'ont absolument pas apprécié cette erreur chronologique, le public a été à ce point séduit par les airs de Strauss que celui-ci n'a pas tardé à réunir ces temps forts orchestraux dans une superbe suite. Réalisé avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge via Casa Kafka Pictures.

La légende américaine Wynton Marsalis n'est pas seulement le trompettiste virtuose, le leader de groupe et le compositeur célébré, c'est aussi un ardent défenseur de la culture américaine. Il est également le premier musicien à avoir remporté plusieurs Grammy aussi bien dans la catégorie jazz que dans celle de la musique classique. Il y a une dizaine d'années, Wynton Marsalis a composé un concerto pour violon en quatre mouvements, en collaboration avec et à la demande de Nicola Benedetti, la star mondiale écossaise du violon. Le premier mouvement est empreint de douceur onirique, mais le rêve se transforme très rapidement en cauchemar et se termine sur une marche qui remonte à la nuit des temps. Le scherzo qui lui succède est particulièrement féroce et fait songer à Prokofiev. La troisième partie, d'une intense tristesse, fait entendre des accents de blues. Elle est suivie d'un finale qui plonge l'auditeur dans l'Amérique profonde et déborde d'une énergie vitale optimiste. Le titre de la Quatrième Symphonie de Marsalis, « The Jungle », fait référence à New York City, la métropole la plus organique, la plus cosmopolite et la plus densément peuplée au monde. Dans cet opus d'une heure, le musicien marie jazz, blues, big band et musique classique pour convoquer en six mouvements un portrait qui reflète le bouillonnement culturel et le rythme effréné des activités humaines à New York. Sous la direction de David Robertson, le Belgian National Orchestra joue côte à côte avec les musiciens du Jazz at Lincoln Center Orchestra, le big band new-yorkais de Wynton Marsalis.

Un orchestre immense, un chœur à quatre voix, deux solistes et des instruments en coulisse… Mahler n’a pas lésiné sur l’ampleur des effectifs, à la mesure de l’étendue de son message. Sa Deuxième Symphonie fait entendre que la mort n’est rien, que l’homme peut surpasser sa condition de simple mortel. De la sombre marche funèbre initiale, arrachée aux entrailles de la terre, à l’apothéose finale, cette « Résurrection » (créée à Berlin, en 1895) transporte au firmament de la musique post-romantique. Gergely Madaras renoue avec les orages mahlériens et prend le relais du compositeur qui était venu présenter l’œuvre à Liège, le 22 janvier 1899, dirigeant pour la première fois sa musique en dehors des territoires germaniques.